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lundi 12 mai 2025

John Williams

Une fois n'est pas coutume, le sujet du présent billet n'aura rien à voir avec le français, ni avec la France ni même avec la francophonie. En effet, la vedette aujourd'hui ne sera autre que l'immense John Williams car le gros de la dernière conférence donnée par le blogueur que voici sur la musique dans le cinéma fut consacrée à celui que l'on peut considérer comme le plus grand compositeur de bandes originales de tous les temps. Et ce n'est pas le diabl@gueur qui le dit mais la majorité des spécialistes du sujet. Outre le nombre incroyable de grandes musiques de films qu'il a composées, outre le nombre de récompenses décernées (5 Oscars et 49 nominations par exemple), ce diable d'homme a réussi l'exploit de rendre populaire un genre musical plutôt méconnu du grand public. John Williams fut la première star des compositeurs de musique de films et grâce à lui (et d'autres grands compositeurs), ce genre musical connaît aujourd'hui une époque dorée et un immense succès. Tout a commencé en 1977 avec la BO de Star Wars qui remit au goût du jour la musique symphonique dans le cinéma et devint la plus célèbre BO de l'histoire du cinéma. Le double album atteignit la deuxième place du Billboard 200 en septembre 1977 et devint l'album symphonique le plus vendu de tous les temps tandis que le titre principal de l'album se classa à la dixième place du Billboard Hot 100 (une première pour une musique de film). Après Star Wars vinrent d'autres grandes musiques de film composées par John Williams  parmi les plus populaires de l'histoire du cinéma (Superman, Indiana Jones, E.T. l'extra-terrestre, Jurassic Park, La Liste de Schindler , Harry Potter, etc.). Inutile de dire que le diabl@gueur est un fan absolu de M. Williams et il n'est pas le seul loin de là. Aujourd'hui le compositeur américain a 93 ans et il était plus que temps qu'un film lui fût consacré. C'est chose faite depuis novembre dernier grâce au documentaire Music by John Williams du réalisateur français (et oui !) Laurent Bouzereau, disponible sur Disney + et dont le diabl@gueur vous propose les premières minutes (cliquez sur l'image ci-dessous). 



dimanche 4 mai 2025

La musique dans le cinéma français


On continuera à causer de musiques de films après le précédent billet et la conférence donnée par l'auteur de ces mots. Pendant celle-ci, il a été sommairement question des musiques de films du cinéma français, sommairement car la majorité des musiques du cinéma de nos voisins n'est pas très connue de ce côté-ci des Pyrénées à part peut-être pour quelques cinéphiles avertis. La France a eu son importance dans l'histoire de ce genre musical car, ne l'oublions pas, la première partition originale écrite pour un film fut composée en 1908 par Camille Saint-Saëns pour le film L’Assassinat du duc de Guise de Charles Le Bargy. Plus tard, la France a inscrit quelques grands noms dans la liste des compositeurs de bandes originales dont on retiendra surtout Maurice Jarre (2 oscars à la meilleure musique de film plus six nominations), Michel Legrand (2 oscars + 2 nominations), Alexandre Desplat (2 oscars + 9 nominations), Georges Delerue (1 oscar + 4 nominations), Francis Lai (un oscar) et Ludovic Bource (un oscar). Voilà pour ceux qui ont été honorés à la Mecque du cinéma. On pourrait citer aussi Raymond Alessandrini, Georges Auric, Vladimir Cosma, Bruno Coulais, François de Roubaix, Raymond Lefèvre, Philippe Sarde, Éric Serra et puis d'autres compositeurs pas spécialistes de musiques de films mais qui ont laissé quelques partitions inoubliables tels que Serge Gainsbourg, Michel Polnareff ou Yann Tiersen. Tous ces compositeurs méritent d'être écoutés, c'est exactement ce que vous propose le diabl@gueur grâce à la compil concoctée par lui-même à la fin du billet. Avant ça, voici une vidéo avec l'interview d'un compositeur de la nouvelle génération, Mathieu Lamboley, auteur notamment de la musique de la célèbre série Lupin. Il s'agit tout simplement d'un excellent résumé de ce qui a été exposé lors de la conférence du diabl@gueur.


jeudi 24 avril 2025

La musique dans le cinéma

 

Comme on dit à Abou Dhabi, c'est avec grande fierté et satisfaction que le diabl@gueur a présenté il y a quelques semaines sa dernière conférence dont le sujet lui tenait spécialement au cœur c'est à dire la musique dans le cinéma. Le bonheur a été absolu quand l'alter ego conférencier du blogueur que voici se rendit compte que le sujet intéressait et même passionnait bon nombre des étudiant(e) présent(e)s dans les Écoles officielles de langues à Oviedo et Avilés et que l'auteur de ces mots souhaite remercier du fond du cœur. Il faut également féliciter les gagnant(e) des différents concours proposés par le conférencier, en particulier Virginie, la gagnante de la "porra" des compositeurs organisée à Avilés et qui recevra prochainement un cadeau mais aussi les autres gagnant(e)s qui ont montré leur connaissance du sujet et reçu également leurs récompenses plus que méritées. Tout cela a conforté le diabl@gueur dans l'idée que la musique de film vit une époque dorée et que jamais sa popularité a été si grande et cela a été possible grâce aux grands compositeurs présentés lors de l'activité depuis Max Steiner jusqu'à Hans Zimmer. C'est en particulier ce dernier qui a permis ce petit miracle mais aussi les trois compositeurs que le diabl@gueur considère les plus géniaux à savoir John Barry, Ennio Morricone et surtout John Williams. Ainsi on peut dire qu'il y a deux catégories de bandes originale, celles qui ne nous disent rien et dont nous sommes incapables de reconnaître le film et encore moins son auteur et celle que nous reconnaissons immédiatement aux premières notes. C'est exactement ce qu'ont démontré les participant(e)s à la conférence le 26 et 27 mars dernier à Avilés et le 2 avril à Oviedo. Dans les prochaines semaines, d'autres articles seront consacrés au sujet avec en particulier un billet sur les musiques de film du cinéma français et un autre sur John Williams, l'idole absolue de l'auteur de ces mots. Ce qui vous sera proposé aujourd'hui fut bien l'exercice le plus difficile de la conférence c'est à dire reconnaître les compositeurs non pas en écoutant leurs musiques mais en voyant leur tête. C'est tout "simplement" ce qu'il vous faudra faire maintenant. Bonne chance !

John Barry
Hans Zimmer
John Williams

samedi 12 avril 2025

Joséphine Baker


Aujourd'hui 12 avril il y a exactement 50 ans que nous quittait une des personnalités les plus attachantes du XXème siècle, j'ai nommé la sublime Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald dans le Missouri en 1906. Comme beaucoup de génie du siècle dernier, la franco-américaine avait plusieurs cordes à son arc, chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue, résistante mais aussi militante contre le racisme et féministe avant l'heure. On a beaucoup parlé de l'artiste en 2021 lors de son entrée au Panthéon et la presse de l'époque s'était fait l'écho de la nouvelle avec des titres tels que "Entre ici, Joséphine" (Libération), "Une femme libre au Panthéon" (L'Obs) ou "Joséphine Baker, la résistante" (Marianne). D'autre part, cette semaine, le magazine L'Éléphant a consacré tout un dossier à la vedette pour commémorer le 50ème anniversaire de sa disparition en titrant "Star, militante et cheffe de tribu". La grande Baker méritait vraiment un billet dans ce modeste blog et revenons sur la vie passionnée et passionnante de cette grande dame du siècle dernier avec deux vidéos très instructives. 


samedi 5 avril 2025

Bienvenue chez Smitch

 


Que le diabl@gueur est fan d'Erik Tartrais, voilà bien un secret de polichinelle. Avec le présent billet, c'est bien le 20ème billet qui est consacré au dessinateur. On avait déjà annoncé l'année dernière que Tartrais se lançait dans la bédé et commençait à publier ses premières planches dans le magazine Fluide Glacial. C'est donc tout naturellement que l'auteur a présenté en janvier son premier album. Il est bien fier l'ami Tartrais et de notre côté,  on est bien content pour lui. L'album s'intitule Bienvenue chez Smitch et on y retrouve son humour caractéristique et son trait clair et précis qui font sa marque de fabrique. Tartrais y tourne en dérision le monde de l'entreprise moderne et toutes ses contradictions et autres absurdités. Le pitch (soyons modernes !) est le suivant: Laurent Lambertin est PDG d'une entreprise française. Il a l'ambition de s'associer à une grosse firme américaine pour prendre de l'ampleur à l'internationale. Mais l'interlocuteur venu des États-Unis n'a tout à fait le même le projet en tête : il souhaite racheter la société française. À quelle sauce les Américains vont-ils dévorer cette entreprise ? Comment Lambertin va-t-il gérer ce rachat et la gestion humaine de ses collaborateurs ? Un sujet tout à fait d'actualité vu le gros bordel qu'est en train d'organiser Donald Trump. Comme à son habitude, Tartrais joue sur les gags, le comique de situation,  les absurdités de notre époque. Il dénonce en particulier les abus du monde de l’entreprise ainsi que le choc des cultures à travers deux approches qui ont du mal à s’entendre, la petite PME familiale et la start-up américaine aux ambitions mondiales. Tartrais aborde une palette large de sujets, des revendications sociales à la visioconférence en passant par les bureaux flex (le fait que vous n’avez plus de bureau attitré mais que tout le monde s’installe là où il veut et surtout où il peut) ou encore les galères de photocopieuses ou les événementiels de motivation des équipes. Le propre Tartrais nous présente dans la vidéo suivante son premier album dont il n'est pas peu fier comme il dit lui-même.


vendredi 21 mars 2025

Les belles poésies de Donald Trump

 


Aujourd'hui on célèbre la journée mondiale de la poésie et pourtant comme le chantait un groupe espagnol des années 80, il faut bien reconnaître que l'on vit une sale époque pour la poésie lyrique. C'était vrai en 1983, ça l'est toujours malheureusement en 2025 surtout depuis que Trump est revenu à la maison blanche. À propos de Trump et de poésie, le diabl@gueur est tombé il y a pas longtemps sur un drôle de bouquin intitulé Les belles poésies de Donald Trump. On doit cette petite merveille à un parfait inconnu au bataillon des écrivains, tellement peu connu qu'il n'a même pas droit à une entrée sur Wikipédia. Alors ne me demandez pas des détails sur Rob Sears. D'après celui-ci, ce brave Donald est un incompris et ses discours si souvent critiqués ne sont ni nuls ni débiles ni répétitifs car ils sont en réalité poétiques. Voilà ce que Rob écrit dans la préface: "Un des nombreux reproches adressés à Donald Trump par les médias experts en fake news est son anglais paresseusement répétitif, qui serait la marque d’un penseur limité et peu imaginatif. Il est répétitif, certes, mais délibérément, afin de produire un effet hypnotique. Ce n’est pas la marque d’un homme monotone, mais d’un esthète pour qui l’amour et la beauté sont de profonds puits de sentiments vers lesquels il revient et puise sans relâche". Et de continuer ce brave Rob : "Ces poèmes apportent aussi un démenti aux critiques selon lesquelles les propos publics de Trump seraient les lieux communs d’un esprit désordonné. Ces poèmes témoignent du sens de la concision d’un moderne Bashô, ou d’un Larkin. Et puis il y a les haïkus. Beaucoup sont disposés selon le format traditionnel de 5-7-5 syllabes. Tous atteignent leur objectif témoignant d’un écrivain d’une puissance et d’une discipline exceptionnelles". Après lecture du livre de Rob Sears, on comprend pourquoi il n'est pas dans Wikipédia car effectivement il y a anguille sous roche. L'auteur s'est limité à réunir des phrases prononcées par Trump à différents moments pour composer des pseudo poèmes, la chose étant aisée puisque le 49ème président des États-Unis prononce (et écrit) rarement des phrases de plus de 10 mots. Pour ne pas martyriser les lecteurs, on ne présentera que deux exemples.

Une vie simple et belle

De beaux vélos
De beaux porte-avions
Du beau charbon
De beaux mensonges d’Hillary la Truqueuse
De beaux chapeaux
De belles femmes
De beaux tanks
De beaux Humvees
De beaux tuyaux en cuivre
De belles usines automobiles
De beaux marines
Je n’ai jamais vu des ciseaux aussi beaux

jeudi 6 mars 2025

Oscar, César et Magritte

 

Comme chaque année à cette époque (février-mars), c'est le grand moment des récompenses décernées par les spécialistes du cinéma c'est-à-dire les académies des arts cinématographiques de chaque pays. Alors on a eu le 8 février la 39ème cérémonie des Goya à Grenade, ensuite la 14ème cérémonie des Magritte du cinéma belge francophone le 22 février à Bruxelles, également et bien sûr, la 50ème cérémonie des César du cinéma français le 28 février dernier à Paris et finalement le clou du spectacle, la 97e cérémonie des Oscars du cinéma américain le 2 mars dernier à Los Angeles. Chaque cérémonie a eu cette année son grand gagnant. En Espagne, ce fut le film El 47 de Marcel Barrena (six récompenses), en Belgique, La nuit se traîne de Michiel Blanchart (10 récompenses), en France, Emilia Pérez de Jacques Audiard (7 récompenses) et aux États-Unis, Anora de Sean Baker (5 récompenses). Ce dernier avait déjà remporté la Palme d'Or à Cannes l'année dernière, on a donc assisté à la consécration pour ce réalisateur américain pas très connu jusqu'à présent. Côté présentation, on a eu droit à deux humoristes à Bruxelles et à Los Angeles à savoir l'exquise Charline Vanhoenacker et le non moins exquis Conan O'Brien respectivement. À Grenade, la cérémonie a été présentée par deux grandes actrices espagnoles (Maribel Verdú et Leonor Watling) et finalement à Paris, on n'a pas chipoté avec une présentation collégiale de 13 intervenants même si le gros du boulot fut assuré par l'ineffable Jean-Pascal Zadi. Alors on peut aimer ou ne pas aimer ce genre de spectacles, personnellement le diabl@gueur adore et peu importe que ce soit Goya, Magritte, César ou Oscar, il y a toujours du suspens, parfois des surprises, de l'humour, beaucoup d'émotion et, ce qui ne fait pas de mal, de la revendication. On va voir à présent si de votre côté, il y a du savoir et des connaissances sur le sujet avec un quiz pas piqué des hannetons sur Oscar, César et Magritte. Bonne chance !

1ère question: En Belgique, les récompenses du cinéma belge portent le nom d'un...
acteur
peintre
politique

mardi 25 février 2025

Les derniers navets du cinéma français 3

Le dernier billet consacré aux navets français datent de septembre 2018 et le précédent d'octobre 2013. Il était donc plus que temps de faire une nouvelle récolte de ce charmant légume du cinéma hexagonal. Voilà bien une catégorie de films qui ne connaît pas la crise puisque la production de navets continue bon an mal an (surtout mal an !). Peu importe que la critique soit impitoyable, le navet continue à avoir son public sinon comment expliquer les résultats obtenus au box-office par certaines lamentables productions telles que Les SEGPA au ski en 2023 (1.369.549 spectateurs), Les Bodin's en Thaïlande en 2021 (1.643.290 spectateurs) ou encore Dix jours sans maman en 2020 (1.177.479 spectateurs). Alors effectivement la majorité des navets français sont des comédies, c'est sans nul doute la grande spécialité française. Pour trouver des belles daubes d'un autre genre, il faudra plutôt aller chercher sur Netflix qui a produit aussi pas mal de navets d'une autre variété (thriller, action, fantastique, épouvante, etc.) tels que Loups-Garous, Nice girls, Sous la Seine ou Le salaire de la peur. Dans la liste ci-dessous, on retrouvera quelques grands producteurs de navets (majoritairement des hommes) tels que Fabien Onteniente,  Éric Fraticelli, Xavier Durringer, Éric Lavaine, Pierre-François Martin-Laval, Frédéric Quiring ou Fred Cavayé. Voici donc une liste de 32 films à éviter absolument pour ne pas tomber en dépression. Si vous aimez les expériences extrêmes, vous pouvez visionner les bandes-annonces en cliquant sur les affiches, ce qui équivaut à voir le film en entier. Bon navet quand même!

Budapest
Comédie de Xavier Gens avec Manu Payet, Jonathan Cohen, Alice Belaïdi (date de sortie: 27/06/2018) 
Ratage total pour ce qui aurait pu être une version française de Very bad trip. Les gags sont nuls et débiles. On s'ennuie du début à la fin. Le seul point positif c'est la clim dans la salle pour se rafraîchir par ce temps caniculaire. (Benjamin M)

lundi 17 février 2025

Les Victoires et la danse

Aujourd'hui c'est l'anniversaire du diabl@gueur alors souhaitons-lui en chœur un joyeux anniversaire sincère et vibrant. Vendredi dernier, c'était aussi l'anniversaire des Victoires de la musique et l'auteur de ces mots aurait bien aimé aussi fêter son 40ème anniversaire, malheureusement il est un peu plus vieux que ça. Alors pour revenir à cette dernière cérémonie des Victoires, le diabl@gueur a été quelque peu déçu puisque ni Clara Luciani ni Shay ni Philippe Katerine ni Alain Chamfort n'ont reçu de trophée. Par contre, ce sont les Santa, les Gims et les Pierre Garnier qui auront été les lauréats de la soirée, on les félicitera même si ce genre de musique n'est vraiment pas notre tasse de thé. Est-il vraiment nécessaire de chanter comme Santa, suspendue la tête en bas à plusieurs mètres du sol pour épater la galerie ? On se demande ce que fera Santa dans ses prochains spectacles. Chanter sous l'eau ou pendues par les oreilles ? Par contre, on est bien content qu'aient été sacré(e) lauréat(e)s Zaho de Sagazan (meilleur artiste féminine), Thomas Jolly et Victor Le Masne (meilleur concert pour les Cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques) et la prometteuse et originale Solaan (révélation féminine). Par ailleurs, France 2 aura mis le paquet pour cette 40ème cérémonie des Victoires avec un spectacle sans doute une "peu" long (3h21), Gad Elmaleh en a fait une bonne vanne à la fin de la soirée et que la presse aura qualifié d'ennuyeuse. On aura quand même assisté sur l'impressionnante scène de lSeine musicale de Boulogne-Billancourt à quelques prestations exceptionnelles comme celle de Clara Luciani, Zaho de Sagazan ou Yseult entre autres, à des hommages émouvants pour deux monstres de la chanson française comme sont Sylvie Vartan et Eddy Mitchell et aussi à un hommage lamentable à Françoise Hardy perpétrés par Carla Bruni et Laurent Voulzy qui ont massacré sans aucune honte (quoique...) Tous les garçons et les filles. La pauvre Françoise a dû se retourner dans sa tombe. Voici en vidéo quelques moments de la cérémonie.


samedi 8 février 2025

Les meilleurs clips de 2024

On revient une dernière fois sur l'année 2024 de même que le feront les organisateurs des Victoires de la Musique le vendredi 14 février prochain, une soirée qui mettra sans doute l'accent sur l'amour (Saint-Valentin oblige !). Ce sera la 40ème cérémonie des Victoires de la musique avec pas mal d'artistes nommé(e)s dans les différentes catégories et présent(e)s aussi dans le Bestof 2024 du diabl@gueur tel(le)s que Clara Luciani, Shay, Philippe Katerine ou Alain Chamfort. Ce dernier est candidat à deux trophées, celui du meilleur album et celui du meilleur clip. C'est justement le sujet qui nous occupera aujourd'hui avec une sélection des 31 meilleurs clips choisis par l'auteur de ces mots parmi les quelque 210 clips présentés dans les 4 derniers billets du Bestof 2024.  Les concurrents d'Alain pour le meilleur clip de l'année 2024 seront DJ Medhi pour Made in France et le groupe Justice avec la chanson Neverender. Dans le premier cas, il s'agit d'une série documentaire sur le DJ et producteur Mehdi Faveris-Essadi (DJ Medhi) disparu en 2011 et réalise par Thibaut de Longeville. Le second est un superbe clip réalisé par Masanobu Hiraoka, Kota Iguchi et Armand Beraud qui se révèle être une petite merveille animée assez impressionnante. Quant au clip de l'ami Chamfort, il a été conçu par le réalisateur et photographe François Goetghebeur qui a travaillé avec une mutitude d'artistes comme Michel Legrand, Johnny Hallyday, Matthieu Chedid, Jean-Louis Aubert, Julien Clerc, Booba ou encore Jacques Audiard. Vous retrouverez ce dernier clip intitulé La grâce ci-dessous et les 30 autres sélectionnés par le diabl@gueur, le premier étant son clip préféré...


vendredi 31 janvier 2025

Les meilleurs CD de 2024 (fin)

 

Dernier chapitre du Bestof 2024 avec les 10 finalistes choisi(e)s par le diabl@gueur, pas nécessairement les meilleur(e)s car tout est une question de goût. D'ailleurs si l'auteur de ces mots refaisait ce classement dans 6 mois, celui-ci pourrait être tout autre sauf peut-être pour la première place où réellement il n'y a pas eu photo. Qui va succéder à Étienne Daho, grand vainqueur du Bestof 2023 ? La réponse à la fin de ce top où plutôt au milieu puisque ce billet se terminera par une liste d'albums non sélectionnés de groupes et d'interprètes ne chantant pas (uniquement) en français ou ne chantant pas du tout. Parmi ceux-ci, il y aura eu quelques très bons albums comme ceux de Justice, Rahim Redcar (Feu Christine and the Queens), La femme, Cabane et surtout Sophye Soliveau (une des plus belles surprises de 2024). Mais avant ça les dix finalistes parmi lesquel(le)s vous trouverez deux vétérans à la voix douce, une autre moins vétérane à la voix tout aussi douce, un revenant très new wave, une magicienne de la musique, deux petit nouveaux très pop, les deux artistes les plus fous du panorama français et une nouvelle reine...


Malik Djoudi  "Vivant"
Très apprécié par la critique, ce chanteur poitevin d'origine vietnamo-algérienne n'avait jusqu'à présent convaincu ni le public ni le diabl@gueur. Pour ce dernier, c'est enfin chose faite avec son 4ème opus (nommé meilleur album de chanson française par le magazine Les Inrockuptibles) où la pop électro et la voix haut perchée de Malik Djoudi font mouche. Assurément le chanteur y mélange harmonieusement les hits potentiels (Vivant, Pas vraiment, Mes ami(e)s et surtout Vendredi) avec les ballades renversantes (Messes basses, 2MN, Maman). Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + cinq autres (1, 2, 3, 4 et 5).

vendredi 24 janvier 2025

Les meilleurs CD de 2024 (3)

Encore un peu de musique pour réchauffer nos cœurs et égayer ces froides journées d'hiver grâce au 3ème chapitre du top du diabl@gueur cuvée 2024. Il ne reste plus que 20 interprètes à découvrir parmi lesquel(le)s on trouvera cette semaine trois chanteuses, trois chanteurs et quatre groupes pratiquant des styles de musique plutôt différents. Il y aura une vétérane qui n'a pas sa langue dans sa poche, deux charmantes interprètes des plus talentueuses, un groupe plutôt métissé, un autre rescapé des années 80, un duo indie très canadien, un trio anciennement rockabilly, un chanteur aux allures de viking, un autre binoclard mais pas ringard pour un poil et un dernier aussi breton que trépignant. À la fin du présent billet, on filera le micro aux chanteurs malchanceux qui n'ont pas eu la veine d'être inclus mais place aux 10 sélectionnés du jour. Bonne écoute et la semaine prochaine, le podium du Bestof 2024 sera enfin dévoilé...

Hervé  "Adrénaline"
On retrouve avec bonheur Hervé pour un 3ème album et une 3ème sélection dans le top (21ème en 2020 et 17ème en 2023), le chanteur ne baissant pas d'un poil le niveau ni la recette qui lui a si bien servi jusqu'à présent. Fan de Britpop des années 90, c'est à Brixham en Angleterre que le Breton est allé enregistrer ce nouvel opus encore plus dansant et dynamique que les précédents même si, sur la plupart des titres, il fera penser à Bashung plutôt qu'à Oasis ou Pulp. Écoutez l'album sur Spotify et visionnez un clip en cliquant sur la pochette + quatre autres (123 et 4).